Lu: Créance de sang

La nuit tombe de plus en plus tard, mais elle finit par arriver.. et avec elle toutes ces angoisses qui me rongent et tous mes efforts de la journée qui s'envolent... Alors je fouille, je cherche dans mon ordi des petits bouts de réconfort. Je m'étonne de retrouver des textes venus d'autres temps, de temps heureux. Je m'attarde sur des lettres dont je suis seule lectrice, et souris en constatant le style si lourd de mon écriture, ou les grandes phrases de quelque théoricien... J'avoue même trouver de belles tournures et regrette presque leur intimité...

Bref, au milieu de ces écrits enfouis, je viens de trouver une critique d'une de mes lectures de l'été passé; de quoi illustrer ce petit post du soir. Depuis, j'ai vu la version ciné du grand Clint et bien que je l'ai appréciée, je ne regrette pas avoir lu l'oeuvre avant, comme souvent..

(...) Je me suis plongée il y a quelques temps dans ce pavé de 500 pages. Je suis incapable d’expliquer pourquoi mon choix se porte toujours sur des policiers ; j’ai tant de mal à accrocher dès le départ. Toujours est-il que ce titre là je le voulais avant de voir son adaptation ciné.

Comme toujours donc, un peu de mal à rentrer dans le livre, à vrai dire, je crois qu’il faudrait que je choisisse aussi les moments adéquats à la pause lecture… Mais j’y tenais à ce livre, peut-être parce que je l’ai payé ( !), sûrement parce que j’avais lu des critiques et qu’il semblait être un « grand Connelly ». Alors je m’accroche… pas si longtemps, parce que je finis par rentrer vraiment dedans, au point de ne plus lâcher ce livre, de me glisser dans le canapé, même pour cinq minutes, dans l’espoir d’avancer dans l’intrigue. J’ai peu de références littéraires, mais je pense vraiment que c’est un bon policier. Je crois que jusqu’au dernier chapitre il y a des rebondissements qui te font tenir en haleine. J’aime, et c’est sans doute le but d’un policier, chercher, analyser les situations, bref, se mettre dans la peau, ou tout au moins dans ces situations, de cet ex du FBI, certes un peu trop brillant, au top après une transplantation cardiaque, mais bien attachant. Des rebondissements, un mobile de tueur franchement original, un héros qui se plante parfois (çà fait du bien), une jolie histoire d’amour, juste de quoi satisfaire les lectrices (après Madison, c’est très léger lol), et un titre génial ! Dès le départ, on a l’impression d’en comprendre le sens, mais tout n’est dit qu’à la fin…  Et puis en toile de fond, il y a cet aspect un peu psycho sur la relation post mortem du receveur et du doneur d’organes , qui dans ce livre va dépasser la relation duelle en y incluant le tueur « Bon samaritain ». Mc Caleb, le héros traque un horrible assassin auquel il sera lié jusqu’à la mort…